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Trop de camping-cars ? où partir pour éviter la foule

Où aller en camping-car pour éviter une foule de congénères ?

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Trop de camping-cars sur les routes et sur les aires ou campings ? Où partir pour éviter ses semblables et trouver une place tranquille ? Le véhicule de loisirs a la cote, on le sait tous. Mode de voyage particulièrement adapté à l’éviction sociale en temps de pandémie, mode surfaite de la vanlife ou road-trips aventureux au bout du monde régulièrement affichés sur les réseaux sociaux, autant de phénomènes qui ont mis le véhicule aménagé sur le devant de la scène alors qu’il était déjà en plein boom. Oui mais voilà, simultanément les places semblent se faire de plus en plus rares : aires bondées dès le printemps, campings complets en haute saison, barres de limitation de hauteur sur de nombreux parkings excluant de fait la grande majorité des camping-cars, arrêtés d’interdiction de stationner la nuit, et parfois le jour, de plus en plus fréquents. Est-il encore possible de trouver un coin tranquille où le voisin sera installé à plus de 50 cm de la baie vitrée de votre salon ?

Répondons tout de suite à cette question.

Oui !

Oui, c’est possible de partir en CC sans avoir à subir la foule.

Vous voulez éviter les nuées de touristes français et étrangers sur les sites et faire en sorte de disposer d’un espace confortable autour du camping-car lorsque vous êtes à l’étape ? Il existe des solutions ! Des façons de voyager que nous mettons nous-mêmes en œuvre le plus souvent possible et qui nous ont permis d’affirmer en toute bonne foi (et au mois de juillet) : « Vraiment les médias racontent n’importe quoi ! Y’a pas plus de camping-cars cette année que l’année dernière ! ». Certes, les chiffres nous disent le contraire, mais bon, notre ressenti sur la route était totalement autre. On vous explique comment faire et où aller avec votre camping-car pour éviter la foule ! Vous n’avez plus qu’à mettre la clé de contact.

1. Partir hors saison

Vous allez me dire que ce conseil a été vu et revu. OK, c’est pas faux.

Pour autant, si on en croit les chiffres clés de la FFCC, « la majorité des séjours s’effectue sur les mois de juillet et d’août avec 62% des nuitées ». En réalité, les camping-caristes partent en même temps que tout le monde malgré le fait d’avoir un véhicule de loisirs garé toute l’année dans le jardin. Finalement, le fait d’adopter le voyage sur roues ne changerait que très peu les habitudes de villégiature. Étonnant.

Avec un tel constat statistique, il reste de la marge pour sillonner les routes de France tranquille ! À moins de posséder un van minimaliste sans chauffage, nos véhicules sont équipés pour circuler en toute saison et surtout sous nos latitudes tempérées. À vous l’air vivifiant de la côte atlantique en plein hiver, les premières fleurs du printemps à la montagne, la Camargue sans les moustiques, les villages de charme sans embouteillage dans les ruelles piétonnes…

Aire gratuite près du bassin d'Arcachon
La côte atlantique en plein hiver

Mais tout le monde ne peut pas partir hors saison ! C’est vrai. Nous non plus d’ailleurs puisque nous avons des enfants en âge scolaire. Cependant, il reste encore toutes les petites périodes de vacances scolaires avec la possibilité de partir sur une semaine (ou 2) en février, avril, octobre et décembre. C’est déjà pas mal et on peut vous assurer que vous serez assez peinard en ces saisons. Hormis peut-être sur certaines aires déjà complètes au mois d’avril comme au Château d’Oléron et sur la côte atlantique en général.

Et puis, en juillet et août, on trouve des solutions pour éviter la foule. Vraiment. Moi, je ne supporte pas les lieux où il y a trop de monde, ça m’oppresse, me stresse, je deviens désagréable et ne profite pas du séjour… donc, pour le bien de toute la famille, on évite la foule ! Comment y parvenir pendant les mois estivaux ? C’est dans les points suivants.

2. Voyager à contre-courant

D’après le baromètre du tourisme en camping-car 2022 diffusé par Camping-Car Park, la destination préférée des voyageurs en camping-car reste la Bretagne qui enregistre environ 18% des nuitées. Pas étonnant que les réseaux sociaux s’enflamment au mois d’août avec plein de camping-caristes mécontents qui ne trouvent pas de place dans les aires et campings du littoral breton !

Des aires camping-car surchargées en Bretagne (côte de Granit Rose)
Tout comme j’aime, un jour de mois de juillet sur la côte de Granit rose en Bretagne

Si on veut vraiment découvrir les destinations les plus prisées de France pendant les mois les plus populaires, alors non seulement il faut s’attendre à voir du monde, mais il faut surtout réserver sa place au camping pour ne pas gâcher les vacances en tours et détours interminables à la recherche de l’étape nocturne… Oui, ça en met un coup à l’image de liberté véhiculée par le camping-car, mais c’est une réalité.

Voyager à contre-courant, opter pour une destination « inattendue » compte tenu de la saison, voilà une solution bien pratique lorsque l’on n’a pas d’autres choix que les mois de juillet et août pour se balader. Quelques idées :

  • La montagne en été : vous y serez tranquille, même si la rando et les activités en pleine nature trouvent de plus en plus d’adeptes. Si vous voulez vous baigner, il vous reste les lacs, rivières et piscines. Ce n’est pas l’océan, mais c’est pas mal quand même. Et en plus, on est plutôt gâtés en France avec de nombreuses chaines montagneuses qui offrent des paysages aussi sublimes que variés.
  • Partir en direction du nord quand tout le monde part vers le sud. Oui, il y plein de coins sympas au nord de la France aussi.
  • Choisir l’intérieur des terres plutôt que le littoral. Ça vaut d’ailleurs pour les destinations les plus prisées. Après avoir passé une journée sur la côte, il suffit parfois de parcourir 15 km vers l’intérieur des terres pour trouver de la place sur des aires vraiment chouettes et loin d’être complètes. Le spot sauvage y est aussi nettement plus facile à dénicher.
  • En profiter pour faire du tourisme dans les villes désertées par les citadins. Y’a pas plus tranquille que Paris au mois d’août ! Des campings très corrects vous attendent en périphérie.

PS : j’en profite pour rajouter que l’on n’a rien trouvé de mieux que de rouler le dimanche ! Pas de travailleurs qui vont au boulot, pas de travaux sur la chaussée, quasiment pas de vacanciers qui sont tous partis (et rentrés) la veille. C’est la journée la plus tranquille de la semaine pour prendre la route.

3. Sortir des sentiers battus, explorer le patrimoine méconnu

Pour être tranquille, allez en balade là où les autres ne vont pas. Cela rejoint un peu le conseil précédent, mais on va pousser le concept encore un peu plus loin.

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« Sortir des sentiers battus » ne signifie pas nécessairement de parcourir des kilomètres de pistes non bitumées au volant de votre fidèle compagnon de route. On va laisser ça aux plus aventuriers d’entre nous qui ne constituent pas la majorité, avouons-le ! Et peu importe que vous ne soyez pas un aventureux voyageur. N’est pas Mike Horn qui veut !

Notre petite aventure à nous : avoir parcouru les routes du Canada, des USA et du Mexique à bord de notre capucine pendant 1 an. En vrai, la route est à 200 m, derrière le photographe.

Alors, « sortir des sentiers battus », qu’est ce que ça veut dire ?

Pour nous, cela incite à

  1. explorer un patrimoine méconnu ;
  2. s’arrêter dans des lieux délaissés par les touristes car situés à l’écart des grandes voies de circulation ou, au contraire, au milieu d’un axe entre deux points hautement touristiques où la plupart des gens passent sans jamais faire halte à part, peut-être, pour le plein de carburant ;
  3. rester plus longtemps sur des points d’intérêt où les vacanciers affluent en journée et désertent le soir.

Explorer un patrimoine méconnu

S’il est méconnu, par définition, ce patrimoine plein de charme n’est pas cité dans les guides (ou assez peu). Ces lieux secrets ne se dévoilent qu’à celui ou celle qui voudra bien se donner la peine de chercher !

Les sites internet des offices du tourisme et leurs brochures constituent une ressource inépuisable de petits coins que seuls les locaux connaissent. À vous de les dénicher.

Bon, on vous aide un peu avec nos guides de voyage où on a à cœur de mettre en avant notre patrimoine, quel qu’il soit. Disons que dans notre recherche de tranquillité en camping-car, on a développé un 6e sens pour débusquer les spots sympas où il y a assez peu de monde. Dans nos périples, on a été étonné que des endroits magnifiques ou aux attraits multiples (naturels, culturels, gastronomiques) ne soient pas davantage mis en avant. Aussi on développe nos collections dans le but de donner davantage de visibilité à ces lieux découverts au hasard de la route ou de nos tribulations sur les sites internet des bureaux touristiques.

Ce qui nous étonne le plus, c’est que certains sites labellisés n’aient que peu de succès malgré le label et tous les efforts que cela implique pour l’obtenir. C’est ainsi que l’on se retrouve être le seul camping-car en plein mois de juillet :

  • dans le Grand Site de France du cirque de Navacelles ;
  • dans certains Plus Beaux Villages de France de Corrèze, Dordogne et autres départements ruraux ;
  • dans des Monuments nationaux en Occitanie ou Nouvelle-Aquitaine ;

quand c’est bondé à quelques kilomètres seulement…

Quel pied quand on trouve ces havres de paix alors que c’était la cohue à 20 minutes de route !

Le cirque de Mourèze - Hérault en camping-car
Tout seul au mois de juillet en fin de journée sur un site touristique…

S’arrêter où les autres ne font que passer en coup de vent

Un bel exemple, la Bourgogne. Sur l’axe nord-sud vers la Méditerranée, qui s’arrête en été en Bourgogne ? Nous ! Mais on y était bien seuls et on en a bien profité.

C’est à la Roche de Solutré que l’on a croisé le plus de camping-cars, mais pas de quoi craindre la surcharge cependant. Pour le reste, il était possible d’être quasi seuls sur certaines aires. On stationne aisément en véhicule de loisirs dans ce coin de France qui, pour l’instant, n’a pas eu besoin de mettre des barres de hauteur à tout bout de champ pour réguler l’affluence, vu qu’il n’y a pas d’affluence…

Bivouaquer en Limousin est simple. L’Aveyron dispose de plein de lieux d’accueils rarement pleins. L’arrière-pays breton, terre de légendes, est délaissé par rapport à ses centaines de kilomètres de côtes, tout comme l’arrière-pays aquitain des Charentes aux Landes quand tous se bousculent sur l’île d’Oléron, Lacanau ou le bassin d’Arcachon.

Allez dans les territoires ruraux et vous serez peinard !

En plus, tous développent nombre d’activités estivales pour attirer les vacanciers de sorte qu’il est impossible de vous ennuyer, si jamais c’est ce que vous craignez.

Bivouac en camping-car au Chateau de Sédières - Corrèze
Étape nocturne quelque part à la campagne…

Rester plus longtemps que des touristes pressés

Vers 18 heures alors que les ruelles et les chemins des hauts lieux touristiques se vident, vous pouvez vous offrir le luxe de rester puisque vous avez votre maison sur votre dos. Quel privilège !

C’est comme cela que l’on peut se retrouver presque seuls :

  • à la pointe du Raz (parking payant), alors qu’il y a clairement trop de camping-cars à la pointe du Van (stationnement gratuit) ;
  • dans des Plus Beaux Villages de France où les plus curieux ont pratiqué une visite éclair d’à peine 1 heure et où vous allez pouvoir profiter du coucher du soleil sur les vieilles pierres. En général, on y stationne facilement, les plus fréquentés ont créé des aires spécifiques ;
  • sur les parkings en montagne qui autorisent encore le stationnement nocturne des CC (il y en a), ultra-bondés en journée et désertiques en soirée. Panorama garanti sur les sommets.

Même des villages archipleins comme Collonges-la-Rouge se vident après 18 h, y compris leur très paisible aire de camping-cars sous les arbres. On n’a jamais compris pourquoi les camping-cars s’en vont en soirée pour trouver un autre spot alors qu’ils en ont un de premier choix ici.

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Ah si… sûrement pour éviter le préposé qui passe le soir et au petit matin récupérer la participation financière pour l’aménagement de cet espace. Triste constat. Mais du coup, on avait de la place autour du CC à la période où les vacanciers affluent, alors tant mieux pour nous !

Aire camping car de Collonges la Rouge
La jolie aire de camping-car municipale de Collonges-la-Rouge

4. Adopter les habitudes locales et non celles des touristes

Bien, ceci étant dit, vous voulez peut-être aussi visiter les sites de réputation mondiale ou nationale, et c’est bien normal. Vous n’avez pas des vacances à rallonge et voulez en voir ou en faire le maximum pour « rentabiliser » votre période de congés.

Nous aussi, ça nous arrive de vouloir être à la plage en été avec nos enfants, d’avoir envie de visiter le Mont-Saint-Michel, de parcourir les plus beaux spots de la Bretagne ou d’espérer trouver une place en sauvage sur le bassin d’Arcachon.

Mais ce qui est certain aussi, c’est que l’on déteste la foule et que, moi, je ne supporte pas d’être garée à touche-touche avec mon voisin en mode « passe-moi le sel » par la fenêtre. Non, vraiment, je ne supporte pas ça. Nico s’en accommode beaucoup plus facilement que moi si c’est pour une nuit ou deux, le temps d’une visite.

Nos solutions pour profiter des hauts lieux touristiques :

  • entrer dans les sites le matin dès l’ouverture alors que la majorité des vacanciers font la grasse mat’ ;
  • partir tôt en rando de façon à revenir au CC pour le repas du midi et ainsi « descendre » quand le gros des troupes commence à « monter » ;
  • visiter les villes le dimanche quand il n’y a ni travailleurs ni accros au shopping, finis les embouteillages et les problèmes de stationnement ;
  • circuler tôt le matin dans les zones touristiques (le Périgord en été par exemple, faut plus bouger après 10 h 30 – 11 h !) ;
  • s’installer un peu plus loin que la zone d’affluence et utiliser les transports, le vélo, vos jambes ;
  • être installé pour l’étape du soir à 16 h au plus tard, voire aux alentours de midi (quand les autres partent) pour espérer avoir une place à un endroit qui vous plait, d’autant plus quand on n’a pas la possibilité de réserver. Quelle sérénité quand on est installé à midi et que l’on peut profiter sans avoir à se soucier de trouver le spot pour le soir !

Avec ces quelques habitudes, on ne s’en sort pas trop mal, même dans les espaces trrèèèès touristiques.

Camping La Cabane à Vézac - Emplacement camping-car
Installation au camping en Dordogne pour éviter d’avoir à circuler pendant le week-end du 15 août où l’affluence est à son comble

5. Privilégier les aires de camping-cars et les campings disposant d’espace

En haute saison, on peut avoir la sensation d’étouffer ou, au contraire, l’impression d’espace en fonction de l’étape que l’on choisit. Que certains parkings comptent des dizaines de camping-cars, fourgons et vans agglutinés les uns sur les autres ne signifie pas nécessairement que toute la zone est saturée.

Malheureusement, c’est sur les spots dits « sauvages » et qui n’ont d’ailleurs plus rien de tel, que l’on dénombre trop de camping-cars en été. Quand on circule en juillet et août et que l’on se rend dans les régions les plus touristiques du pays, on comprend pourquoi il est absolument nécessaire de réglementer. Contre toute attente, c’est sur des espaces hors aires et campings que nous avons certainement passé les plus mauvaises nuits, et les plus serrés les uns contre les autres : à Carcassonne, dans le Finistère, en Ille-et-Vilaine.

Fourgon, van, camping-car, même combat hein. Portes qui claquent, arrivées en trombe à minuit plein phare et musique à fond, installation à ras des autres véhicules déjà en place. Si vous vouliez profiter du calme de la nature et de la vue dégagée sur votre spot sauvage, c’est loupé !

C’en est venu à un tel point que l’on préfère désormais réserver au camping ou s’installer très tôt dans une aire de camping-car qui propose des emplacements agréables avec de l’espace, plutôt que de faire du sauvage. Je peux vous dire que ce n’était pas du tout dans notre esprit lorsque l’on a acheté la capucine ! Voilà aussi pourquoi on maudit les applications qui facilitent le partage des adresses où les véhicules aménagés sont encore acceptés la nuit hors structure officielle, et pourtant on les a utilisées et même alimentées au début…

Un lieu calme, un camping verdoyant, un accueil à la ferme, une aire bien conçue (gratuite ou payante) vous permettront de passer des moments paisibles, y compris dans des zones ultra-touristiques. D’ailleurs, c’est ce genre d’équipement que l’on s’efforce de sélectionner pour nos périples et que l’on répercute dans nos articles et nos guides.

Camping municipal à Murat (Cantal 15)
Fin juillet 2020 dans un camping en France, après le 1er confinement. Il paraîtrait que c’est le boom du camping-car…

Trop de camping-cars, vraiment ?

On lit parfois qu’il y a trop de camping-cars et que c’est pour cela que l’on ne trouve plus de coins tranquilles. Cela ferait ainsi perdre toute sa saveur à ce mode de voyage itinérant.

Dans les faits, 505 000 véhicules de loisirs en circulation, peut-on vraiment dire que c’est trop ? Sur quel(s) critère(s) se baser ? Nos routes peuvent tout à fait les absorber quand bien même ils rouleraient tous en même temps, tout comme notre pays dispose d’assez de parkings ou de structures comme les aires et campings pour nous accueillir la nuit. L’Hexagone compte 205 000 emplacements rien que dans les campings (chiffres FFCC) !

En réalité, c’est la répartition inégale du tourisme en camping-car qui pose problème. Surcharge d’un côté, vide ailleurs au même moment. D’ailleurs, que l’on passe ses vacances en véhicule aménagé ou pas, finalement le souci est le même. Le responsable du déséquilibre, c’est le tourisme de masse qui envoie toujours plus de monde aux mêmes endroits.

Une meilleure répartition des départs dans l’espace et dans le temps s’impose pour savourer vos escapades à bord de votre véhicule !

On vous a donné quelques astuces pour y parvenir, mais peut-être avez-vous vos propres stratagèmes pour éviter la foule en camping-car ? Partagez-les en commentaire pour enrichir cet article !

Merci à vous et bonne route !


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6 commentaires sur “Où aller en camping-car pour éviter une foule de congénères ?”

  1. Bien.que nous fassions le Gr34( de Nantes au mont St Michel par étapes en logeant toute la côte) a pied et en fourgon comme base , nous ne le faisons jamais en juillet ou aout.
    En été c’est bourgogne, pays basque, massif central, anjou, jura en tous les cas a au moins 50 km de la mer.
    Et ce n’est que du plaisir. En plus quand il y’a moins de monde les gens sont bien plus accueillants.
    Quite a payer ( si pas trop cher) on réussit toujours a trouver. Et Google maps est aussi efficace que park4night pour ça.
    Bonne route

  2. Bien évidemment qu’il y a (beaucoup) trop de CC’s comme il y a beaucoup trop de voitures ou trop de gens devant moi à la caisse de notre supermarché et trop de monde lorsque je veux prendre un tire-fesses quoiqu’il y a beaucoup moins de CC’s que de bateaux dans les ports dits de plaisance par exemple, n’est-il pas…
    Plus sérieusement, nous sommes (très) prochainement 8 milliards d’individus sur cette magnifique planète, par définition on se bouscule, c’est la moindre des choses !
    Merci pour cet article et le lien pour les statistiques* maintenant et je l’ai déjà écrit ici il est possible encore en France comme en Europe de pratiquer le CC de façon « sauvage » à condition de ne pas vouloir faire le quinze aout à Lacanau à Megève ou encore à Porto Vecchio mais encore une fois à chacun ses goûts. Bref, lorsque la pratique du CC est un loisir ne nous plaignons pas le choix existe.

    * un statisticien c’est quelqu’un qui se place la tête dans un four, les pieds dans un sceau de glace et qui note « en moyenne, je me sens bien »

    Bleck

    1. Merci pour votre participation au débat. Un commentaire toujours aussi savoureux à lire ?.

  3. Merci pour cet article qui résume parfaitement notre façon de voyager avec le camping-car. cela fait bien longtemps que nous n’allons plus au bord de la mer en saison et vivons un peu à l’envers des autres. Même à la montagne, certains coins sympas deviennent compliqués. vivement la retraite pour profiter pleinement de notre joli pays.

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