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Camping-caristes : 7 peches capitaux. Notre avis sur les prejuges qui pesent sur la communaute.

Les 7 péchés capitaux des camping-caristes : entre vérité et mensonge, notre avis sur la question

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Quelle image ont de nous nos concitoyens non camping-caristes ? Si certains nous envient notre liberté de déplacement pourtant toute relative, d’autres nous accusent de tous les maux. Au vu du nombre croissant de véhicules de loisirs sur le territoire, les rapports se crispent parfois entre les adeptes du voyage en toute autonomie et le reste du monde. Dans cet article, je passe au crible les lourds préjugés qui pèsent sur notre communauté. Je vous donne mon humble avis sur chacun des défauts et manquements pour lesquels nous sommes souvent blâmés. Ceci de manière tout à fait subjective et qui n’engage que moi ! Tel Thomas d’Aquin au XIIIe siècle qui lista les vices de l’humanité, je m’attaque donc aux 7 péchés capitaux du camping-cariste.

Et vous, vous en pensez quoi ? Dites-nous tout en commentaire !

L’astérisque (*) que vous repérerez à plusieurs reprises dans cet article fait référence à une étude publiée par la Direction générale des Entreprises en 2018.

Choisissez votre image et épinglez-la sur Pinterest pour la retrouver plus tard !

1- Les camping-caristes sont radins

« Quels radins ces camping-caristes ! Toujours à râler pour dépenser deux pièces pour les services ou le stationnement. »

Mon avis : ce n’est pas tout à fait faux.

Les camping-caristes pècheraient-ils par avarice ?

Selon une étude* réalisée en 2017 auprès d’un large panel de camping-caristes, plus de la moitié d’entre eux considèrent le tarif des services comme abusif. Idem au sujet du stationnement de jour payant. De plus, au vu du nombre de commentaires lus sur les applications de partage tirant à bout portant sur des aires dont le seul défaut est le fait qu’elles ne soient pas gratuites, le phénomène est bien incontestable.

Pour les services, environ un camping-cariste sur deux admet sans sourciller qu’il convient de régler ses consommations, même à prix fort, plutôt que de les laisser supporter aux contribuables locaux. L’autre moitié préfère trouver l’aire gratuite la plus proche, quitte à dépenser en carburant l’équivalent du coût d’un plein d’eau. À chacun de choisir où il veut payer sa dîme !

Pour le stationnement, il est vrai qu’il peut être rageant de s’acquitter d’un droit de parking sur un espace mal aménagé et excentré dans un lieu touristique, quand les voitures y sont accueillies gratuitement et à proximité. Mais, si tout le monde doit payer, et c’est souvent le cas sur des sites à forte fréquentation, je considère normal d’avoir un tarif supérieur à un véhicule classique si des installations spécifiques sont réalisées pour nous. Un surcoût qui se justifie car on prend plus de place au sol tant en longueur qu’en largeur.

Maison du grand site des Gorges de l'Hérault - Parking et aire de camping-car
Le parking du Grand site des gorges de l’Hérault. Même tarif appliqué aux camping-cars et aux voitures en journée. En théorie, cette partie du parking est réservée aux camping-cars ?

2. Des véhicules et des propriétaires envahissants

« On est envahi par les camping-cars ! Regarde-les ceux-là, ils sont garés n’importe comment. On ne voit plus rien et on a même plus de places pour nous ! »

Mon avis : ce n’est plus tout à fait vrai.

Il a été une époque, pas si lointaine, où les barres de hauteur n’existaient quasiment pas, où les restrictions de gabarit étaient peu nombreuses. Puis le boom du camping-car est passé par là, certaines destinations se sont vite retrouvées envahies par des hordes de véhicules aménagés et le couperet est ainsi tombé sur la liberté de stationnement. Dorénavant, fini le mur blanc devant la mer sur la presqu’île de Quiberon, le troupeau de moutons à moteur au pied du Mont-Saint-Michel ou le camp des Indiens en roulotte autour des lacs pyrénéens (exemples non exhaustifs mais bien réels, vus de mes propres yeux). Est-ce vraiment un mal ?

Pour moi, franchement, non. Je préfère retrouver la splendeur naturelle de tous ces sites en y éliminant toutes traces d’occupation humaine, camping-cars y compris. En contrepartie, j’appelle de tous mes vœux les municipalités qui ont lutté contre ces désagréments à se doter de points d’accueil pour les gros gabarits, un peu à l’écart mais de manière raisonnable, afin que le camping-cariste puisse profiter de toutes les beautés du pays, lui aussi. Que l’on organise avec méthode l’accès des CC, oui. Que l’on nous exclut, non !

Le Mont-Saint-Michel avec ou sans les parkings à ses pieds.

3- Les camping-caristes sont des vieux bourrés de fric

« Le camping-car, c’est bien un jouet pour retraités plein aux as ! »

Mon avis : trop cliché pour être 100 % vrai

L’âge moyen du camping-cariste français reste élevé et une grande partie d’entre eux est retraitée, c’est vrai*. La majorité des propriétaires de camping-car appartiennent donc à une tranche de la population qui n’a souvent plus de charges familiales, a payé sa maison, etc. La proportion de leurs revenus consacrés aux loisirs augmente ainsi très sensiblement, d’où l’impression supposée ou réelle qu’ils jouissent d’un compte en banque bien garni. Mais bon, riches ou pas, ils n’ont pas volé leur argent et ont bien raison d’en profiter après toute une vie à travailler. Chez les médisants à ce sujet, n’y aurait-il pas une pointe de jalousie ? Le fait de disposer de temps libre sans plus aucune responsabilité familiale fait des envieux !

Pour ce qui est des familles justement, celles-ci sont effectivement moins représentées dans le milieu aujourd’hui qu’au début de l’ère camping-car. Les pionniers restés fidèles à ce mode de vacances ont vu leur progéniture grandir et s’envoler du nid, tandis que leur âge avançait. La démocratisation des voyages low cost a poussé les ménages à privilégier les séjours tout compris à pas prix plutôt qu’à investir dans des véhicules aménagés de plus en plus luxueux, mais aussi de plus en plus onéreux.

Depuis les années 2000, le marché du camping-car a gagné un nouveau dynamisme. Il est en effet devenu le sésame des futurs retraités avides de découvertes et d’évasion qui ne veulent pas rechigner sur leur confort. On retrouve davantage les « jeunes », les « fauchés » et les familles sur le marché de l’occasion errant à la recherche de la perle rare pour partir en couple et s’essayer à la vanlife (terme galvaudé mais tellement à la mode), tenter l’aventure à bord d’une maison sur roulettes.

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Comme dans tous les milieux, il y a de tout dans les camping-caristes. Des jeunes et des moins jeunes, des petits portefeuilles et des grosses tirelires. C’est d’ailleurs ce qui fait la beauté de cette communauté si hétéroclite qui gomme parfois ses différences lorsque tous se rassemblent autour d’une même passion ou d’un apéro improvisé.

Un camping-car americain en France, la nouvelle norme ?
Un camping-car américain en France, la nouvelle norme ?

4- De mauvais consommateurs

« Bon débarras des camping-caristes ! D’abord c’est pas eux qui font vivre les commerces ! »

Mon avis : Pas d’accord du tout

Un camping-cariste, du fait qu’il a un frigo, une cuisine et un max de rangement dans son véhicule serait le pire des clients pour les commerces locaux. Eh bien non, je n’y crois pas une seconde ! Bien sûr, il arrive que le voyageur prévoyant parte avec quelques réserves en soute pour ne pas se prendre la tête avec le ravitaillement sur les premiers jours du road trip. Toutefois, rares sont les camping-caristes insensibles aux produits locaux qu’ils rencontrent au cours de leurs pérégrinations. D’ailleurs, si une partie d’entre nous devait confesser ses péchés, je ne serais pas étonné que la gourmandise gagne la première place du top 7 !

J’en connais qui planifient leur trajet et leurs étapes en fonction des bonnes adresses qu’ils ont repéré à travers l’Hexagone et en Europe. Les petites et moyennes collectivités locales qui favorisent l’accès à leur commune ont bien vite compris que ces voyageurs potentiellement présents tout au long de l’année, ne faisaient pas de mal à leurs commerces, bien au contraire. Une baguette par là, un gâteau par ci, un tour à l’épicerie du coin ou au marché hebdomadaire, cela fait partie du quotidien de la vie itinérante, et même de ses grands plaisirs quand tout est fait pour en profiter.

Les restaurateurs, parfois véhéments envers les camping-caristes n’ont pourtant pas à se plaindre de ces derniers. En effet, la moitié d’entre nous se pose à la terrasse ou dans la salle d’une bonne table au moins une fois par semaine*.

Je persiste et signe, le camping-cariste bien accueilli est un bon consommateur. Preuve en est le nombre croissant d’exploitants agricoles qui ouvrent leurs portes pour la nuit. Ils trouvent ainsi une nouvelle clientèle souvent exigeante, mais aussi fidèle et passionnée. Pour info, le budget moyen des dépenses d’un camping-cariste en goguette est d’environ 50 € par jour hors frais de déplacement, ce qui équivaut à peu près au budget moyen des vacanciers en meublé et même en chambre d’hôtes*.

Circuit 3 semaines en camping-car. Jour 18 du road-trip : Les terrasses de Chiroubles
Ravitaillement en produits locaux aux terrasses de Chiroubles – Road trip du Bordelais à la Bourgogne.

5- Des crados, des sans-gènes

« On voit bien où ils sont passés avec leur camping-car ! Des poubelles qui traînent, les vidanges sauvages et les feux de camp un peu partout ! De vrais sans-gènes ! »

Mon avis : une minorité d’irresponsables qui jettent l’opprobre sur une majorité respectueuse.

Qui n’a pas râlé un jour en arrivant sur un site, sauvage ou aménagé, jonché de sacs plastiques, de flaques d’eau nauséabondes, de tas de cendres fumantes et même de jolis petits papiers multicolores disséminés au grès du vent ? Hélas, presque tous les camping-caristes ont déjà connu cette situation. Et pour la très large majorité d’entre eux, c’est rédhibitoire et ne donne clairement pas envie d’installer son véhicule. Autrefois, la plupart levaient le camp pour trouver un coin moins pollué. Aujourd’hui, ils sont de plus en plus nombreux à s’armer de gants et de sacs poubelle pour nettoyer.

S’agissant des sacs pleins, déchets plastiques, bouteilles en verre et autres ordures qui traînent, je plaide non-coupable pour la communauté camping-car. Tous sont munis d’un espace dédié au stockage de leurs déchets dans leur véhicule. Même si certains râlent lorsqu’aucun conteneur n’équipe leur spot, très peu sont assez gonflés pour laisser leur détritus derrière eux. Cela arrive bien sûr, il y a des gens irrespectueux partout, mais c’est très rare ! Je ne veux pas faire de jugement hâtif, mais au sujet du maintien de la propreté, on peut observer des comportements abjects de la part de touristes en goguette pour la journée, voire de locaux qui arrivent en voiture ou à pied. À bon entendeur, salut !

Pour les vidanges sauvages, là, je vais être plus modéré. En France, vu le nombre important d’aires de services, il n’y a pas trop de tentation au vidage intempestif des eaux grises. Pourtant, il existe encore des camping-caristes qui rejettent ces dernières dans le premier caniveau venu en prétextant que cela ne fait de mal à personne. En fait si, c’est une nuisance. En effet, un caniveau est prévu pour l’évacuation des eaux pluviales et non des eaux usées, souvent plus sales voire polluantes. Déverser ainsi le contenu de son réservoir est d’ailleurs un acte réprimandé par la loi (Art R. 116-2 alinéa 4 du code de la voirie routière) pouvant mener à une contravention de catégorie 5 dont le montant peut grimper jusqu’à 1500 € !

Idem pour les eaux noires, certains pratiquent leur vidange dans les toilettes publiques. Pourquoi pas, si on les laisse dans le même état qu’en arrivant… Mais comment sait-on si ces dernières sont raccordées ou non au réseau de tout-à-l’égout ? Si elles s’écoulent dans une fosse septique, bonjour les dégâts pour les bactéries avec les produits de la plupart des w.c. chimiques !

Pour le feu de camp sous les étoiles, là aussi la réglementation est très stricte et interdit la plupart du temps cette pratique, surtout en été en cas de fortes chaleurs. Même en prenant toutes les précautions nécessaires, ces feux de joie allumés en pleine nature restent dangereux et néfastes à l’environnement. Alors mieux vaut s’abstenir ! Après, ils ne sont pas l’apanage des camping-caristes. Les campeurs en toile de tente en sont très friands ?

Les personnes qui ont lu cet article ont aussi lu :  Voyager en camping-car, liberté ou galère ?

Dernier point, les besoins naturels en plein champ, derrière un arbre ou un buisson. La plupart des camping-cars sont autonomes, ils ont leurs propres sanitaires. En principe, pas de problèmes donc. Pour les plus baroudeurs, souvent en van, en voiture aménagée ou autres tentes de toit véhiculées, les règles se doivent d’être respectées à la lettre pour ne pas transformer les bivouacs en champs de mines à la décoration teintée de touches roses ou blanches. La petite pelle, le petit trou, la petite commission, on met le papier à la poubelle et on rebouche. Ainsi, on laisse le lieu (presque) comme on l’a trouvé. Ni vu ni connu. Sinon fini le spot idyllique !

6- Tous des profiteurs

« Ah, ces camping-caristes, de vraies ventouses, ils sont installés sur le parking depuis des semaines ! »

Mon avis : hélas, cela arrive encore, surtout quand tout est gratuit.

Encore une fois, je risque de faire grincer des dents mais j’assume. Si on voyage en véhicule aménagé et que l’on a envie de faire une pause dans son périple, le mieux est de s’installer dans un lieu prévu à cet effet, du genre camping ou aire payante pour camping-cars.

Certes, on peut se garer n’importe où sur la voie publique en respectant le Code de la route, ou faire du bivouac. Mais, dans tous les cas, interdiction de :

  • déballer du matériel extérieur ;
  • gêner les autres usagers de la chaussée ;
  • rester plus de 7 jours.

Vous allez donc me dire que sur une aire gratuite prévue pour les camping-caristes, rien ne vous empêche d’y passer un mois. Oui, pourquoi pas, si rien n’est indiqué par la mairie concernant une limitation de stationnement. On respecte la loi, mais respecte-t-on l’esprit camping-car ? Pense-t-on aux copains voyageurs qui auraient, eux aussi, bien aimé profiter un peu des emplacements et des services mis à disposition ? Pour que les aventures nomades de chacun puissent perdurer, laissons la place dans des délais raisonnables. Et n’hésitez pas à faire vivre les petits campings municipaux qui subsistent en France et qui souvent nous accueillent pour des tarifs encore assez avantageux. Cela permettra de conserver les structures et de découvrir, parfois, des lieux insolites.

Super aire camping-car au stationnement gratuit à Saint-Thégonnec (Bretagne)

7- Des escargots sur la route

« Oh non, je me retrouve derrière un camping-car ! Je vais en avoir pour des heures à arriver en suivant cet escargot ! »

Mon avis : totalement faux !

Allez, pour la dernière, je charrie un peu. Mais qui n’a pas un jour entendu ce poncif ? Sur la route des vacances, certains nous incriminent de créer des bouchons interminables parce que nous n’en aurions pas assez sous le capot pour avancer. Balivernes, je dis.

Les moteurs équipant les camping-cars depuis une quinzaine d’années sont largement assez puissants pour tenir des moyennes respectables sur la chaussée, surtout au vu des limitations de vitesse toujours plus basses et plus nombreuses. Dans des conditions difficiles sur les pentes abruptes en montagne, je trouve également que l’on s’en sort pas mal. Même moi avec une capucine de 2009 équipée d’un 2,3 l Multijet 130 CV de chez Fiat, mes montées de col ne sont pas ridicules. Peut-être pas dignes d’un Lance Armstrong de la belle époque, mais quand même.

Là où nous sommes les plus contrariants pour les autres usagers de la route, c’est davantage dans les descentes où nos 3,5 tonnes nous obligent à être très vigilants et à bien jouer du frein moteur. Mais au final, cela permet aussi aux automobilistes de se calmer un peu et leur évite de partir en vrille lorsqu’ils s’imaginent en Sébastien Loeb.

De plus, de nombreux camping-caristes sont plutôt adeptes des chemins de traverse et ne gênent pas la circulation. En tout cas, c’est notre cas. Si le besoin se fait vraiment ressentir, un arrêt sur le bas-côté pour laisser passer les impatients et je reprends tranquillement la route à la suite. Lorsque notre gabarit nous l’impose, on sait se mettre en retrait. Il nous est arrivé par exemple de sortir de l’autoroute A20 en plein Larzac tant le vent chahutait la capucine. Nous avons alors préféré traîner sur les départementales plutôt que de gêner les véhicules qui filaient à toute allure sur la voie rapide. Autant éviter les désagréments pour tous et conduire en toute sécurité !

Et puis, de temps en temps, les paresseux qui n’ont pas trouvé l’accélérateur sont bien des automobilistes ! Pas toujours simple de doubler, on les suit sur des kilomètres et des kilomètres à la vitesse de la tortue alors que le lièvre sous notre capot ne demande qu’à s’exprimer… Patience et souplesse sont alors nos meilleures vertus.

Les camping-caristes sur les routes et leur predilection pour les chemins de traverse
Les camping-caristes et leur amour des chemins de traverse ?

Le camping-cariste et les préjugés : bilan

À l’heure où certains ont tendance à vouloir dresser les gens les uns contre les autres, Carine et moi aspirons à ce que la tolérance et le respect restent des valeurs fondamentales. Pour cette raison, on se doit de faire notre autocritique. Le monde du camping-car doit également jouer le jeu et avouer en toute honnêteté quelques-unes de ses mauvaises habitudes.

Bien, c’est fait, je me suis autoflagellé.

En contrepartie, il est souhaitable que le voyage itinérant avec sa maison sur le dos soit encore synonyme de liberté. Rappelons que c’est avant tout pour cela que le nombre de camping-caristes augmente année après année. Pour conclure, je vais citer une célèbre maxime : « La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres ». C’est dans le respect mutuel que l’on avance vers un monde meilleur.

Sur ces belles paroles, bonne route à tous et have fun !

Ah oui, et n’oubliez d’ajouter votre opinion en commentaire ?


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36 commentaires sur “Les 7 péchés capitaux des camping-caristes : entre vérité et mensonge, notre avis sur la question”

  1. Retraités mon épouse et moi pratiquons le c.car depuis une dizaine d’années . Comme il est dit dans bien des commentaires la population des c.caristes est à l’image de la société , avec beaucoup des gens biens , respectueux des lois et d’autres qui hélas le sont bien moins . Perso. notre c.car a été acheté d’occasion une quarantaine de mille euros que nous avons pas fini de payer et notre budget entretien est plutôt juste ; bref nous ne sommes pas à plaindre mais ne sommes pas pour autant de riches retraités parce que nous avons un c.car . Quant à être radins , faut qu’on mange et donc nous consommons privilégiant le local et l’artisanat pour les souvenirs de voyage et acceptons de payer les services quand il y en a ( à la condition que le prix demandé soit résonable ) . Un grand merci aux municipalités ( pas assez nombreuses ) qui mettent à notre disposition des structures correctes pour nos haltes .

  2. Euh, perso c’est pas du tout l’idée que je me fais de ce que vous appelez un vanlifer.. Moi je seulement un touriste, et je les connais pas plus que n’importe qui d’autre. Je les appelle les saisonniers, parce qu’ils font des boulots en fonction des saisons (vendanges, sports d’hiver,…). J’avais discuté avec un une fois à l’étape, on a passé la soirée ensemble à boire des bières et à refaire le monde, il était super cool.
    Pour moi, un « vanlifer », c’est quelqu’un de débrouillard, qui vit avec peu et qui ne se stresse pas avec des questions matérielles. Et rien que pour ça, je vous admire. Je sais que pour ceux qui n’ont pas beaucoup de moyen c’est un peu la galère par moments, mais ce qui me fait le plus peur c’est vos poêles à bois ou à fioul parce que vous pouvez vous mettre en danger avec.
    Mais sinon, j’ai aucun problème avec les vanlifer.

  3. Parmi les préjugés vous oubliez que les vanlifers sont forcément des marginaux « punks à chiens » assistés et profiteurs.
    Les ccristes étant des retraités pourris de fric et égoïstes,
    je pense donc comme fourgonniste rentrer dans la catégorie « punk à chiens marginal assisté égoïste et pourri de fric ! »

    1. Hihi ! Oui, ne pas oublier que non plus que les fourgons « maison » sont forcément des ventouses 😉

  4. Bonjour,

    Pour ma part, quand je pars en vacances quelque part je ne rechigne pas à payer pour les services et le stationnement de nuit. Je ne suis pas non plus réticent à m’installer autour d’une bonne tablée, et, en bon glouton qui se respecte, à laisser une note de l’ordre de la cinquantaine d’euros (certains pêchés ont tendance à coûter cher) pour peu que le restaurant soit un minimum sérieux et pas un attrape touristes qui sert des boîtes de conserve et fait passer ça pour du fait maison !
    Je m’efforce de respecter les gens, leur environnement et les lois. J’essaie aussi d’être sociable, même si certains ont un comportement pas forcément engageant. Par contre le simple fait de devoir payer le stationnement pour faire une course me donne juste envie d’aller voir ailleurs.
    De plus, entendre klaxonner en pleine nuit parce que certains ont du mal à tolérer notre présence est inacceptable. Sachez à toutes fins utiles que je dispose d’une caméra de bord qui Filme jour et nuit. À bon entendeur…

    Alors certains vont me traiter de sale riche, et pourtant c’est pas le cas. Si j’ai pu me financer mon camping-car c’est à la sueur de mon front, et même si j’ai eu la chance de ne pas devoir prendre de crédit, mon salaire reste tout de même très juste pour l’entretien, l’assurance et les frais (route, vacances..), et ce malgré le métier que je fais, les compétences que j’apporte, l’expérience que j’ai et le pognon que je ramène à la boîte ! Tiens, ce qui prouve d’ailleurs à quel point l’avarie n’est pas spécialement l’apanage des camping-caristes, mais bien une mode franco française qui touche aussi les patrons (et pas que, pour les hypocrites qui accusent les camping-caristes) !

    Maintenant, ce mode de vacances est une passion pour moi. Depuis tout petit, de l’âge de deux ans. Mais si demain je ne pouvais plus en bénéficier parce que certains intolérants ont décrété que c’était mal, qu’à cela ne tienne : je revendrais mon camping-car, j’achèterais un ordinateur de gamer, je me lancerais aux jeux vidéos et j’arrêterais toutes mes activités citoyennes bénévoles (après tout pourquoi je me casserais le fion à me soucier du bien commun quand certains me crachent dessus…).

    À bon entendeur, salut.

  5. J’ai 91 ans et je ne me lasse pas de me balader avec mon camping car Ériba j’ai commencer ce mode de vacances avec un combi WWpuis aménagé une estafette Renault,puis un C25 Citroën et un Ériba simple et sympa et pendant 70 ans ,avec mon épouse nous avons déguster le temps de voyager lentement.Oui le rapport au temps est très différent Quandnous étions en activité,week-end et vacances nomades et au temps de la retraite ,parcours plus lointains ,magnifiques découvertes encore loin des lieux touristiques et plein de charme:Dieu merci la France en regorge oui oui sans oublier les autres pays bien sûr.Nous vous souhaitons à tous les camping caristes de profiter pleinement de cette façon de vivre,cette philosophie de sentir le monde de la nature vibrer intensément et de connaître des joies tellement fortes dans des choses simples,et aller discrètement à la rencontre des gens vrais .bonne route

    1. Bonjour René,
      Merci infiniment pour ce témoignage plein de sagesse et de bienveillance. Je souhaite de tout coeur que tous nos lecteurs puissent profiter du voyage en camping-car autant que vous. Bonne route !

  6. Voilà un sujet qu’il est vachement beau ! Il y en a des tonnes à dire sur l’attitude des CCaristes (qui sont bien évidemment des gens comme les autres dès qu’ils sont sortis de leur camion)
    1 – Effectivement voir des utilisateurs de CC à plus de 80 000 Euros râler pour payer 3 Euros les 100 litres d’eau, ça faîche !!
    maintenant le CCariste n’échappe pas à la société en général je veux dire qu’il a et de plus en plus d’ individus qui par choix ou par obligation vivent à l’année dans un CC plutôt vieux et dans ces cas là piocher un ou trois arrosoirs de flotte dans un cimetière ne me choque pas plus que ça.
    2 – Je pense là que trop de CCaristes sont trop voyants, trop agglutinés et trop envahissants… il faut bien reconnaître qu’un mur de CCs barrant la vue le long d’une plage, d’un lac ou tout simplement aux riverains me gêne.
    3 – Cette fois je ne peux évoquer que notre situation personnelle : Oui nous ne sommes plus du tout jeunes en regard à notre date de naissance, non nous ne sommes pas du tout des pauvres en regard à notre revenu comparé au seuil de pauvreté de notre beau pays.
    4 – Sur ce sujet, qui est en rapport direct avec le précédent je revendique une volonté farouche d’être un excellent consommateur nous avons fait un choix réfléchi, acheter un CC et profiter de notre vie de retraité conscients de notre privilège, alors nous nous sommes promis de ne consommer à bord que du bio (liquide, solide, du pq au dentifrice en passant évidemment par le rôti de boeuf) nous partons soute vide, nous achetons un maximum auprès des petits commerçants locaux, la femme que j’aime va chez le coiffeur se faire laver les cheveux plutôt que d’utiliser un sèche cheveux, nous laissons des pourboires régulièrement dans les villages que nous traversons trop heureux de participer à la vie locale, etc, etc, etc…
    5 – Je ne me sens pas du tout un sans-gêne ou un malpropre pourtant et au risque de choquer il peut m’arriver (très rarement) de vider 20 ou 30 litres d’eaux grises dans la nature (permettez-moi de préciser que nos eaux grises sont le résultat d’une douche ou d’une vaisselle faite avec un détergent bio ok, c’est pas propre mais relativisons svp)
    Oui, perso je vais dès que possible faire mes besoins naturels dans la nature : c’est un grand plaisir, ça ne fait de mal à personne et je ne laisse aucune trace derrière moi, c’est une évidence !
    6 – Suis-je un profiteur ? de la vie, sans aucun doute ! maintenant la moindre de choses dans l’éducation qui m’a été proposée est de respecter autrui, depuis le mois de mars nous vivons à mi-temps dans notre Rapido jamais nous ne sommes restés plus de trois jours au même endroit, qu’il soit gratuit ou payant maintenant il est vrai que parfois nous descendons tables et chaises afin de prendre nos repas à l’extérieur même dans un endroit public, en essayant de rester discrets et courtois.
    7 – Un escargot sur la route ? Oui dans le fait que nous nous promenons avec notre maison sur le dos sinon… je dois reconnaître que je n’apprécie pas lorsque je roule en voiture suivre un CC ou un fourgon ou un poids lourds qui soit professionnel ou de loisirs, C’est chiant toute vue est bouchée. C’est pour cette raison que lorsque nous sommes sur la route je fais très fréquemment deux ou trois tours de rond-point pour laisser passez les suiveurs, que je me gare régulièrement, etc…

    Encore une fois, je crois qu’avec nos engins nous pouvons susciter l’envie, l’énervement voire la jalousie (un peu comme une autre communauté que sont les motards) nous sommes (trop) nombreux et si on en croit les médias ça ne va pas cesser de croître (avis que je ne partage pas) et il me semble que c’est à nous de faire un effort afin de ne pas passer que pour des oisifs profiteurs, tout ceci n’est que mon avis.

    Bleck

  7. Christian kasperczak

    Personnellement, mes parents ont pratiqué le camping-car dès les années 80 avec beaucoup plus de liberté et toujours en respectant les lieux… Nous avons pris le relais depuis, et sommes satisfaits de nos séjours préparés selon nos goûts du moment. Nous séjournons toujours sur des aires de camping car ou bien dans des campings. D’abord pour une question de confort et ensuite de sécurité. Je trouve normal de payer l’eau et l’électricité. Si des communes nous rejettent, nous allons à l’étape suivante. Je rappelle que nous sommes des consommateurs comme les autres : nous faisons nos courses tous les 2/3 jours, allons au restaurant régulièrement, prenons l’apéritif sur les terrasses, achetons notre pain et gourmandises tous les matins
    Je déplore le sans-gêne de certains mais il y en aura toujours….surtout les propriétaires de chiens qui laissent leurs animaux aboyer et qui ne ramassent pas leur déjections !!
    Même si nous n’avons la liberté qu’on connue mes parents, nous passons des moments merveilleux en compagnie de nos petits enfants qui évitent les centres de loisirs…
    A bon entendeur … !!

    1. Bonjour Christian,
      Merci beaucoup d’avoir pris le temps de partager votre expérience !
      Bonne route à vous 🙂

  8. Frédéric TOMALAND

    Bonjour Carine et Nicolas,
    nous sommes camping-caristes depuis décembre 2013.
    Nous ne pensons pas être de vieux riches. Nous avons travaillé à deux toute notre vie et nous souhaitons maintenant, que nos enfants sont grands, profiter de notre temps libre bien mérité.
    Nous ne pensons pas être radins et comme tout le monde, nous avons un budget à respecter. Mais lorsque nous nous arrêtons dans une commune, on y achète pain et croissants chaque matin, on boit un verre en terrasse lorsque cela est possible (la météo), nous allons au restaurant une à deux fois par semaine et nous faisons nos courses dans les commerces à proximité.
    Pour ce qui est du stationnement, on choisit en fonction de ce que l’on trouve sur notre trajet… çà peut être des aires gratuites, des aires payantes ou des campings ! Nous trouvons normal de payer notre stationnement à partir du moment ou le prix est en rapport aux services. Nous trouvons normal également de payer notre eau ou notre électricité, on les paie à la maison !
    Pour ce qui est d’être un escargot, je pense que certains automobilistes sont plus pénibles nous à suivre. Ancien motard, j’ai toujours aimé la vitesse dans le respect du code de la route.
    Concernant la propreté, nous avons une poubelle dans notre CC et lorsqu’elle est pleine, nous la jetons dans les containers mis à disposition sur la plupart des aires (si il n’y en a pas , on jettera notre poubelle au prochain arrêt). Idem pour les eaux grises et les eaux noires, on vidange ou cela est permis. Mais dans mon entourage, j’en connais qui roule la vanne eau grise toujours ouverte pour ne pas avoir à vidanger ! Après on s’étonne d’être pointé du doigt !
    Comme vous le dites, je partage tout à fait « la liberté de chacun s’arrête ou commence celle des autres ».
    C’est comme cela que nous pourrons continuer à profiter de nos camping-car

    Bonne continuation à vous et au plaisir sur la route

    Chantal et Frédéric

    1. Bonjour Chantal et Frédéric,

      Merci d’avoir pris le temps de partager ici votre opinion et votre façon de voyager en camping-car 🙂
      Un témoignage qui participera à faire tomber les préjugés, du moins je l’espère !

      Bonne route !

  9. Bonjour, comment font certains pour faire le plein d’eau sans vidanger les eaux grises? Si un réservoirest vide l’autreest obligatoirement plein.

    1. Bonjour Roger,

      C’est exactement ce que j’ai demandé au concessionnaire le jour où nous avons récupéré notre capucine d’occasion 🙂

      Et en fait, cela peut arriver pour plusieurs raisons :
      – la capacité du réservoir d’eaux grises peut être inférieure à celle de votre réservoir d’eau claire (pour vendre les CC avec un peu de charge utile, certains constructeurs n’hésitent pas à faire ce genre de compromis…) ;
      – vous pouvez ajouter un réservoir d’eau potable dans votre CC, mais rares sont ceux qui vont ajouter la même capacité en eaux grises ;
      – vous pouvez vous ravitailler en eau potable avant de tomber en panne sèche, mais n’avoir nulle part où vidanger en ouvrant la vanne. Cela nous est arrivé plusieurs fois sur notre road trip aux USA / Canada. On a ravitaillé avec le jerrican et vidangé proprement au seau dans des toilettes, mais on n’a pas vidé la totalité du réservoir eaux grises comme ça, c’était vraiment la solution de secours. En France, on trouve de nombreuses aires de services, donc on n’a jamais eu ce problème, mais ça peut arriver.
      – parfois c’est le cas inverse qui se produit : on vide plus souvent les eaux grises (en été) qu’on ne remplit le réservoir d’eau claire.

      Le problème quand tous les réservoirs sont pleins, c’est le poids de votre véhicule…

  10. Bonjour Carine.
    Vraiment les gens n’ont rien a faire. Lorsque l’on fait du CC nous trouvons de tout. Les gens sales le sont partout. J’ai travaille dans des campings et ceux qui les frequantes ne sont pas toujours nickel ….et ce ne sont pas des
    Campings caristes.
    Tant qu’aux vieux qui sont riches ….. c’est facile de le dire.
    Ns avons un CC poids lourd carthago (vs allez dire c’est cher ) mais ns n’avons plus de maison ns vivons dedans donc …..
    Bonne jouenee a tout le monde.

    1. Bonjour,

      Oui, cet article dispose de titres et sous-titres volontairement provocateurs ?
      C’est tellement facile de dire que les autres sont riches, sales, radins, sans-gênes, etc. Les préjugés sont souvent basés sur la méconnaissance d’autrui ou sur la jalousie… L’essentiel avec ce texte était de questionner et de faire réagir. Je crois que ça a pas mal fonctionné 😉

      Merci à vous pour votre commentaire. Bonne route !

  11. Bonjour, camping cariste depuis 5 années, encore loin de la retraite,la liberté par rapport à louer un gîte ou ch d’hôte,faut tomber au bon endroit où on ne nous considère pas comme gênant. je me suis reconnue dans votre article, j’emmene de la nourriture au cas où… Je reviens en général avec mes victuailles et souvent je reviens avec des de bonnes choses goûter dans certaines regions, souvent bien reçu par les commercants,j’estime que les villes et villages qui font des efforts pour le tourisme méritent que l’on fasse des courses.On peut se regaler sans se ruiner. Je ne rechigne pas à payer lorsque l’on est bien placée quand, c’est pas abusé bien sûr. Dans les haut-de-france nous n’avons pas à nous plaindre comme en bretagne, dans l’ain, les Vosges. Nous pensons au mieux respecter où nous allons, souvent choqué par des gens qui sont sans gêne et ne comprennent pas les règles sanitaires(mégots, la poubelle soit disant oublié, vider huile de friture derrière leur ccar…)alors qu’il y a tout ce qu’il faut à 2 pas.On voit mieux ce qui se passe chez les autres…je comprend quand les agents des voiries nous disent qu’avant ici c’était gratuit où c’etait pas si cher…Bref,merci aux municipalités et à tous ceux qui ne nous prennent pas pour des vaches à lait et qui font tout pour nous accueillir.

    1. Bonjour,
      Merci pour votre commentaire. Oui, malgré certaines contraintes, pour nous aussi le camping-car, c’est la liberté !
      Bonne route à vous 🙂

  12. Jacqueline Le Saos

    Bravo pour votre commentaire. Nous nous retrouvons dans vos réflexions. Propreté, redpect des gens et de l’environnement, rendre service quand quelqu’un est dans la panade, faire un apéro sympa avec des campings caristes inconnus, laisser la place sur la route, et faire ses courses dans les arrêts. C’est un bonheur de pouvoir voyager et de trouver des aires, gratuite ou payantes, et de payet son éco, chaque fois qu’il le faut. C’est notre façon de fonctionner depuis 1982. Bonne route à tous

  13. Superbe analyse qui reflète bien l’esprit français souvent basé sur la jalousie. Ayant également été camping-cariste aux USA, je n’ai jamais rencontré de soucis de stationnement « discriminants », ni entendu de remarques désobligeantes du fait de la taille ou du coût estimé de notre engin. Pour ce qui est des aires d’accueil, nous préférons payer notre nuitée et nous choisissons notre budget en fonction de notre besoin du jour. Les commerçants ne devraient pas se plaindre, car, comme nous sommes en fourgon, la place est limitée, donc nous faisons de petites courses ou nous arrêtons quelque part pour nos repas. Pour ce qui est de la propreté, notre aire est au moins aussi propre en partant qu’en arrivant. On peut également constater que certains de ces péchés peuvent s’appliquer à d’autres disciplines. Je suis par ailleurs un VTTiste très régulier et là aussi on a droit à toutes sortes de commentaires désobligeants totalement infondés. Ah le vivre ensemble doit encore faire des progrès. Bonnes sorties avec votre CC et bonnes fêtes de fin d’année.

    1. Merci pour votre commentaire Bruno. Complètement d’accord avec vous, les préjugés existent sur toutes les « communautés ». On a parfois un jugement hâtif sur ce qui nous est inconnu. Dommage que certains n’aillent pas plus loin pour comprendre et apprendre à connaître les autres…
      Bonne route à vous et à bientôt !

  14. Très bonne analyse de nos comportements. Il est certain qu’une minorité peut nuire à la majorité, j’ai déjà connu cela en tant que motard.
    Merci pour cet article

  15. bernard beaurain

    Bonjour à vous deux,
    J’ai lu attentivement vos réflexions sur la façon d’utiliser le camping car ,et je suis d’accord avec vous.J e pratique depuis 1988 et avant en caravane pendant 20 ans,le problème n’est pas le camping cariste à mon sens,mais la proportion de « c..s » qui est la même que dans la population en général.Quant au stationnement,je pense que si c’est gratuit pour les voitures,cela doit l’être également pour nous,surtout quand c’est au même endroit et sans service.
    Faire payer les services me semblent tout à fait logique,mais le prix doit rester raisonnable.
    Que les aires spécialement aménagées soient payantes ne me choquent pas du tout,la encore pour un prix décent.
    voili ,voilà mes reflexions du jour.
    A bientôt de vous lire.

    1. C’est ça ! On est bien d’accord, il y a des gens irrespectueux partout. On ne pense pas qu’ils sont sur-représentés parmi les camping-caristes. La société dans son ensemble se reflète dans n’importe quel groupe de personnes, y compris chez les voyageurs avec leurs véhicules…
      Merci pour votre commentaire Bernard et bonne route 🙂

  16. Jean-Marie ARIAUDO

    Bonjour Carine et Nicolas nous sommes un couple de quinqua fan de ccar mais hélas nous n’avons pas encore les moyens d’avoir le notre. Donc nous louons chaque fois pour les vacances. Nous ne sommes pas radins mais notre budget est serré. Cela ne nous empêche pas de consommer local de s’offrir au moins un resto ou deux dans la semaine .Nous ne rechignons pas non plus à payer les services sur les aires ; cela nous parait normal et nous appréçions même les arrêts pour une ou deux nuits sur les camping (surtout Mme pour secher ses cheveux).Je ne pense pas être un escargot sur la route mais il est vrai que j’aime flanner . Après tout les vacances ne sont pas faites pour stresser sur la route ; je stresses assez avec mon camion toute l’année.Quand à notre niveau de proppreté il est évidement le même qu’à la maison . On ne jette pas des papiers dans notre jardin ; alors pourquoi le faire chez les autres. On ne fait pas non plus de barbecue sauvage ; on habite l’Aude donc on connait les risques d’un feu ou d’un mégot ..
    A bientôt sur les routes .

    1. Bonjour Jean-Marie,
      Merci pour votre commentaire. De nombreux camping-caristes se reconnaitront dans votre pratique respectueuse des autres et de l’environnement. Bonne route !

  17. lespollhuguetts

    Bonjour,
    Je suis de votre avis sur l’ensemble, mais je crois qu’il y a des radins, pour certain tout leur est dû. J’ai vu de très beaux camping-cars, avec remorque et super moto dessus, rechigner pour 2 € pour l’électricité dont il avait besoin pour un respirateur, le stationnement de plus était gratuit. Nous avons vu des camping-cars partir de l’aire de service quand l’encaisseur est allé leur demander 5€ pour un super stationnement, service compris. Il est vrai que je n’aime pas payer 10€ ou plus si le stationnement ne le mérite pas, mais s’il n’y a pas d’autres solutions pour visiter un bel endroit, je m’incline. Si je trouve une aire gratuite je ne crache pas dessus non plus, mais ne fais pas de nombreux kms pour la trouver, de plus à mon avis c’est un mauvais calcul.

    Je sais que ce n’est pas une généralité mais nous avons rencontré quelqu’un qui nous a dit, je sais que ce n’est pas bien mais je laisse mon réservoir des eux usées toujours ouvert. C’est ainsi que l’on met tous les camping-caristes dans « le même sac ».
    Pour les « ventouses » je pense qu’il y en a de plus en plus surtout dans les lieu gratuits bien entendu.

    Personnellement nous consommons où nous sommes bien accueillis, nous allons assez souvent au restaurant sans pour autant faire des « gastro », notre budget ne nous le permet pas. Nous aimons prendre un verre en terrasse, manger une glace ou une crêpe et nous faisons travailler autant que possible les petits producteurs locaux.

    Il y a parfois des camping-caristes peu respectueux, combien de fois avons nous été obligé de changer de place car on ne pouvait même pas ouvrir les baies. Et je précise qu’il y avait de la place.
    Quand nous roulons doucement en descente ou sur les petites routes dès que possible on se range pour laisser passer les automobilistes.

    Nous ne sommes sans doute pas par parfait, il m’est arrivé d’oublier de refermer complètement la vanne des eaux usées, donc au sol il y a eu une très petite flaque nous étions sur une aire de service privé et je me suis excusée.
    L’on voit fleurir des camping-car Park un peu partout, je pense que les mairies ont trop de problèmes pour gérer leur aire de service.
    Les Pollhuguetts

    1. Bonjour Les Pollhuguetts,

      Merci beaucoup d’avoir pris le temps de rédiger ce commentaire. Il est tellement facile de faire des raccourcis et de mettre tout le monde dans le même sac… L’indélicatesse de certains rebondit sur toute la communauté alors que la majorité des camping-caristes est respectueuse. Et puis, il arrive que l’on fasse des erreurs sans le savoir, quand on débute, ou quand on reproduit des gestes sans se poser de questions. La vanne des eaux usées qui reste ouverte, on le voit encore régulièrement. Parfois, ce sont aussi des oublis. Ça nous arrive à nous aussi d’oublier de refermer après avoir vidangé…

      Ah oui, et nous aussi, on profite des aires gratuites quand il y en a sur notre route ! En général, cela nous permet de découvrir des coins dans lesquels on ne se serait probablement pas arrêtés sans cette structure. Je pense que les petites communes ont tout intérêt à garder ce genre d’accueil pour développer l’économie de leur territoire. Les commerçants de ces communes sont en général heureux de nous accueillir dans leurs boutiques 😉

  18. Bonjour ,Carrine & Nicolas , je viens de lire votre récit sur la vie des camping cariste , je suit pas trés surpris . depuis 1983 je pratique le camping car , le train de vie des es gens a bien changé en bien et en mal , trés souvent le camping car ce croit tout permis , mais cela est pour certaine perssonnes !!!! ci on prend de l eau on la paye , on la paye chez nous , dans le temp on avais les fontaines gratuites !!! il est normal de s aquiter de ces services , les communes font de gros efforts pour nous , je dirait nous sommes victimes du progrée , j en viens au aire de services , les grandes villes font des aires ou l on peut caser le maximum de véhicules trés sérés faut que ca rapporte !!!! les villages sauf lvillages trés touristiques font aussi de belles aire ou on est vraiment a l aise et bien souvent gratuite et avec des petit moyen financier , voila le mon sentiment , le camping car a encor de beau jour a l avenir , mais respectons cette nature ci belle et notre france ci belle et acceuillante .
    bonne journnée Carrine & Nicolas.
    GILBERT & ARLETTE .
    JE vais voir mon MC LOUIS ci ca lui dit de partir dans le dpt du tarn , je pense qu il serat d accord .

    1. Bonjour Gilbert et Arlette,
      Merci beaucoup d’avoir pris le temps de rédiger votre commentaire. Oui, l’idée était de parler des préjugés, certains sont fondés, d’autres pas. Et même si les idées reçues reflètent une partie de la réalité, ce n’est pas pour autant que cela concerne toute la communauté 🙂
      Depuis 1983, c’est sûr que beaucoup de choses ont changé. Et pas seulement le milieu du camping-car !
      Bonne route avec votre Mc Louis !

  19. Bonjour a tous, comment dire? Disons que je me retrouve assez dans votre article. Suis je radin ? Je me sens plus comme gestionnaire ! J’ai une somme d’argent a dépenser pour faire un voyage. Cette somme n’est pas extensible, alors que mon temps de voyage est comme un élastique. Pourquoi payer un stationnement 9€ par-ci jusqu’à 14€ par-là pour me retrouver à un mètre du Cc voisin ? Même gratuit je les évite ! Je reviens d’Alsace ou un plus beau village de France propose une place de parking a 3€ pour les voitures et la même place a 8 ou 9€ pour les Cc. La même place ! Longueur et largeur ! ?
    Pour la gourmandise voyageant souvent seul je n’ai pas trop de plaisir à y aller mais si j’y retrouve des amis alors oui j’adore ses moments partagés. Je suis adepte France-passion et bien évidemment à chaque fois je trouve au moins un produit qui me conviendra pour les jours à venir.
    Pour la propreté je me sent irréprochable et je condamne toutes les actions malveillantes que je constate.
    Pour la vitesse mon fourgon 140cv me permet de tenir la limitation de vitesse la plupart du temps. Est-ce cela être une tortue ??? Effectivement dans les descentes il m’arrive de ralentir le trafic mais un coup d’oeil rapide dans le rétro et je me gare dès que possible pour libérer les automobilistes qui eux ne se promènent pas forcément.
    Ce qui me dérange dans le regard des gens, commerces, communes c’est :Cc =argent donc on va lui prendre! Non tous les Cc ne sont pas onéreux et oui certains ont du mal à joindre les deux bouts. Non je ne suis pas une vache a lait !
    PS: pour les camping municipaux (que j’ai également pratique) malheureusement beaucoup de transforment en camping-car Park ou l’humain disparaît non pas pour y améliorer l’acceuil mais pour améliorer le profit !
    Bonne balades à tous.

    1. Bonjour Martial,
      Merci infiniment pour ce commentaire très étayé. Nous, on se considère économes plutôt que radins 😉
      Ah le CC n’est pas toujours synonyme d’argent pour certaines communes. Sinon on aurait sûrement plus de places prévues pour visiter la côte sud-est de la France…
      Très bonne route à vous !

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