Notre parenthèse nomade en Amérique du Nord nous mène au Mexique. Ce carnet est le premier de la série consacrée à ce pays où nous passons 3 mois fabuleux.
Pour revenir à l’étape précédente aux États-Unis, c’est ici. Vous pouvez également retrouver tous les articles de ce voyage au long cours à partir du journal de bord.
Bienvenidos a Mexico
Nous nous étions quittés sur les parquets de l’ATT Center de San Antonio, nous voilà à présent dans le Nord du Mexique , presque mille kilomètres plus loin. Entre temps, nous avons passé la douane US, celle du Mexique, fait nos visas pour ce pays ainsi que le document d’import temporaire de notre casa rodante.
Bref, on peut dire que ce ne fut pas la partie la plus passionnante du voyage, mais, il fallait en passer par là. Tout s’est plutôt bien déroulé même si toute cette paperasse nous aura quand même pris près d’une demi-journée et un nombre assez conséquent de pesos.
Pour la suite, une longue route en pleine zone semi-désertique nous mène à notre première escale.
Le paysage change rapidement, du relief apparaît un peu partout et nous nous retrouvons peu à peu dans nos premiers vrais grands paysages.
L’étape se fera à Cuatro Cienegas, un bled perdu en pleine zone aride du plateau mexicain. On se croirait dans un bon vieux western.
L’attraction locale est double :
- d’un côté des sources résurgentes avec une faune endémique surprenante et des couleurs surnaturelles, surtout en plein désert.
- de l’autre, des dunes de gypse blanc sorties de nulle part (enfin, je pourrais vous dire d’où, car j’ai eu le cours par notre guide en espagnol, mais ce serait trop long voire ennuyeux…)
Une belle étape pour commencer ce pays.
San Miguel de Allende
Première ville coloniale du périple, San Miguel de Allende nous a charmés. Nous avons déambulé dans ses ruelles étroites et colorées, nous nous sommes mêlés à la foule de Mexicains et de gringos venus ici en vacances pour fêter Noël, et avons commencé à goûter quelques spécialités locales.
Le petit camping très sympathique que nous avons trouvé se situe en plein centre ville, mais à l’abri des murs épais qui donnent sur la rue et nous offrent ainsi un havre de paix. Pour le trouver, et y entrer, ce ne fut toutefois pas une sinécure car il nous a fallu déambuler en camping-car dans les mêmes rues que nous avons empruntées à pied !!! Quand on en voit la largeur, on s’inquiète un peu pour la sortie, on verra bien demain…
Pour dormir au Mexique, vous retrouverez toutes nos adresses (points GPS), en camping ou en bivouac, à partir de cet article
Guanajuato : une journée à la mexicaine
Nous avons finalement quitté le RV Park de San Miguel Allende sans encombres. Nous sommes partis assez tôt et une fois encore, le propriétaire nous a bien aidé à manœuvrer. Nous avons donc pu prendre la route de Guanajuato, notre seconde étape des villes coloniales.
Une fois à proximité, nous avons opté pour un campement à l’extérieur de la ville, car cette dernière est réputée pour ses petites ruelles et ses tunnels inextricables.
Voilà le genre de tunnel dans lequel je ne voulais pas m’embarquer !!!
Le lendemain matin, nous prenons le bus local pour visiter la ville. Cela nous permet de voir d’un peu plus près le quotidien des Mexicains qui utilisent énormément ce moyen de transport. Le véhicule est vite bondé, la route chaotique se sent bien dans les jambes pour ceux qui restent debout, mais tout le monde semble s’en accommoder avec le sourire et un peu de résignation.
Arrivés à destination, nous déambulons dans un enchevêtrement d’immeubles et de maisons aux couleurs chamarrées qui occupent les collines de la cité.
Arrivés devant le marché, nous ne résistons pas à d’appétissants petits pains tous frais et à de non moins magnifiques chaussons aux fraises de fabrication locale. Miam !!! La journée commence bien.
Nous poursuivons notre balade au milieu de jolies petites places, d’abruptes ruelles étroites. Elles nous mènent à de magnifiques églises pleines de vie, où les Mexicains, encore très catholiques, fêtent toutes les étapes de la vie d’un bon chrétien (baptême, communion, mariage…) à un rythme « endiablé ». Le curé, ici, ne chôme pas.
Au détour d’un coin de rue, une odeur agréable nous mène devant un stand typique de nourriture mexicaine. La rue se remplit, l’adresse doit être bonne, nous tentons de nouvelles expériences culinaires avec quatre quesadillas, de petites crêpes de maïs cuites sur un brasero et garnies de champignons, de chorizo, de pommes de terre et fromage ou de haricots blancs en sauce appelés ici « frijoles ». On s’assoie dans la rue et on déguste. Un vrai régal ! De la vraie bonne cuisine de rue, comme nous n’en avions encore jamais vue pendant le voyage.
La suite nous mène au pied du mirador qui domine la ville. Pour faire plaisir aux enfants (enfin, c’est ce qu’on dit), nous prenons le funiculaire qui grimpe de 76 mètres pour 102 mètres de trajet. La vue depuis la cabine est vertigineuse (encore un bon moment pour Carine) mais le panorama vaut vraiment le coup.
Une petite faim pour Nathan au sommet nous fait faire une petite pause gustative très agréable. De merveilleux petits sandwichs dans des pains chauds succulents fourrés de morceaux d’onglet de bœuf délicieusement cuits et accompagnés d’oignons et tomates caramélisés, d’avocats frais et de champignons rissolés. Un délice !
Nous faisons une descente toute digestive pour revenir vers le terminal des bus en profitant des points de vue majestueux et de la vie très animée qui nous entoure. Une dernière pause au marché pour faire le plein de petits pains et de brioches et nous voilà repartis en bus, toujours serrés comme des sardines mais dans une ambiance très bon enfant. Nous prenons un peu de repos le reste de l’après midi avant de nous attaquer à la banlieue de Mexico.
Lisez la suite du périple au Mexique autour de Mexico ou revenez au journal de bord !
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