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Les grandes villes de l’Est américain

Ce carnet de voyage inaugure notre visite des États-Unis. Il se concentre sur le Nord-Est du pays réputé pour ses grandes villes, mais qui nous a offert aussi de belles surprises « nature ».

Si vous avez manqué l’étape précédente au Québec, cliquez ici. Ou revenez au journal de bord qui présente le périple en Amérique du Nord dans son intégralité.

Welcome in USA

Ça y est, nous y sommes ! C’est parti pour 3 mois pour la côte Est et le sud des États-Unis.

Pour lire notre article sur le passage de frontière avec notre camping-car, c’est ici !

Notre premier bivouac au USA
Ce soir  à 18h00, notre premier bivouac au bord d’un lac. Pas de shérif en vue, on verra bien si on se fait déloger cette nuit.

Le cinquième élément

Nous sommes partis depuis plus de quarante jours et nous ne vous avons toujours pas présenté l’élément central de notre périple : notre camping-car, « VR » chez les québécois ou « RV » aux USA. Il a eu aussi droit à «motorisé », « roulotte », « camper » ou « motorhome ». Bref, on ne s ‘y retrouve plus !

Pour la plupart d’entre vous, cela reste un mystère de penser qu’une famille de quatre puisse vivre quasiment un an dans environ 12m2. Je vais donc vous faire visiter notre mini-maison sur roues pour vous démystifier la chose.

Le croquis de notre maison roulante

Entrons tout d’abord par les portes avant du véhicule (14), un bon petit FIAT Ducato 2,3l 130 CV qui est, ici, l’équivalent d’un moteur de mobylette. Mais pour nous, c’est fiable et robuste (du moins, je l’espère compte tenu de mes connaissances en mécanique) et cela consomme beaucoup moins qu’un modèle US avec lequel on fait un plein d’essence tous les 400 km. Avec le notre, on fait presque le double avec un réservoir moins grand.

L'espace de vie dans un camping-car capucine

A l’avant, on trouve deux sièges plutôt agréables pour le pilote (6) et son co-pilote avec vue à 180° sur les kilomètres de bitume que nous allons parcourir. Au dessus, nous trouvons la couche parentale, située dans la drôle de casquette qui caractérise les capucines. C’est plutôt spacieux avec un lit de 130 par 190 (2) entouré d’un espace supplémentaire de 10 cm sur les 3 côtés fermés. Nous avons aussi une fenêtre latérale ouvrant sur un paysage chaque jour différent ainsi que deux lanterneaux qui permettent d’aérer cet espace en cas de fortes chaleurs.

Vient ensuite la pièce de vie. Deux larges banquettes (5) devant une belle table (4) font office de salon, salle à manger, pupitre de classe, table de jeux, plan de travail complémentaire pour la cuisine mais aussi et surtout sièges de route pour les loulous (avec ceintures de sécurité, ne vous inquiétez pas!). La grande baie qui la jouxte sert d’écran sur le monde à chacun de nos arrêts.

En face, on retrouve mon poste de prédilection, la cuisine. Elle dispose de tout l’équipement moderne (ou presque) : plaque au gaz 3 feux (17), évier (16), mini plan de travail (7), éclairage LED, tiroirs grande contenance en dessous et grands placards au dessus. Le tout accompagné d’un frigo/congélateur (8) de 141l de l’autre côté de la porte cellule (20). Il ne manque qu’un four pour être mieux équipé qu’une studette parisienne.

Espace arrière du camping-car

En continuant dans le couloir, sur votre droite, vous trouverez la salle de bain/WC (3), le tout sur moins d’un mètre carré. C’est certes petit mais tout y est : douche (10), lavabo (16) avec son rangement intégré, WC (11), meuble miroir et même tapis de sol (18). Un vrai havre de « cocooning » !

Le fond du camping-car est dédié aux enfants avec leurs lits superposés (1) king size (80 par 210 soit un espace par personne plus grand que les parents, ils sont gâtés) et leurs petites étagères (24) pour accumuler leur bazar. Côté rangement, nous avons une armoire penderie (9) et trois spacieux placards au dessus du salon.

Pour compléter cet état des lieux, n’oublions pas l’écran télé au dessus du frigo qui détend par moment les enfants, sans qu’ils n’en abusent. Je vous passerai les détails du caisson à batteries qui nous fournissent l’électricité au quotidien, des différents réservoirs d’eau qui nous donnent une autonomie de 3 à 4 jours, du compartiment gaz qui alimente les plaques de cuisson, le frigo et la chaudière eau chaude/chauffage et de la grande soute située sous le lits des enfants qui stocke tout notre matériel (table et fauteuil d’extérieur, outils, matériel de désensablage, chaussures de rando, etc, etc, etc.).

Bref, vous voyez bien que nous avons tout à disposition pour passer une formidable année de découverte, en espérant que rien ne tombe en panne (c’est pas gagné, la pompe à eau de la cellule nous a déjà lâché mais elle a été remplacée).

Dans cet article, retrouvez l’équipement que nous avons ajouté à notre camping-car européen pour son périple en Amérique du nord.

Sinon, nos premiers jours aux USA ressemblent au Canada question paysages naturels : beaucoup de forêts et de lacs. Voici quelques photos de nos dernières étapes.

Quechee State Park dans le Vermont

Harold Parker State Forest dans le Massachussets

Boston et ses quartiers nord

Après avoir traversé le Vermont et le New-Hampshire, nous sommes arrivés dans le Massachussets (je vous laisse vous entraîner pour la prononciation, c’est coton !). Avant d’atteindre la capitale de l’état, nous passons par sa banlieue nord. Et ici, pas de clichés, cela n’a rien à voir avec celle de Paris ou Marseille, cela ressemble plutôt à une longue agglomération bien huppée avec maisons cossues, jardins bien tondus au millimètre et voiture de luxe.

Nous faisons une première halte à Plum Island et son refuge d’oiseaux migrateurs.

Après un bivouac à Gloucester, charmant petit port, nous nous dirigeons sur notre première grande ville des États-Unis.

Boston est une très jolie cité, aux origines très anciennes (pour le pays), qui lui donne un certain cachet. Vieilles batisses et gratte-ciel s’y côtoient, le tout dans une atmosphère bon-enfant. Le Freedom Trail nous a fait serpenter dans tout le centre et nous a permis d’en voir toutes les richesses ; un bien bon moment.

Le quizz du coach

Avis aux amateurs de basket. Ci-dessous une icône de la NBA des années 60. Onze fois champion en treize années de carrière, il a donné son nom au trophée de MVP du championnat américain. Là, je vous ai vraiment aidé pour trouver qui est ce personnage emblématique de la ville de Boston. J’attends vos réponses.

Réveil matinal à Cape Cod

Par la force des choses, ou plutôt par les forces de l’ordre, nous sommes levés tôt ce matin. Le shériff est venu nous déloger de notre super bivouac au bord de la plage au lever du soleil, comprenez 6h30.

Donc nous pensons à vous, restés sur le vieux continent, où 6h30 n’a rien d’une heure exceptionnelle un jour de semaine pour se lever, ce qui n’est pas le cas pour nous, perpétuels vacanciers, préférant une heure légèrement plus tardive pour sortir des bras de Morphée.

Alors vous aurez le compte-rendu en photos de notre journée d’hier, sur la presqu’île de Cape Cod où nous sommes entrés avant-hier, lieu privilégié de villégiature des présidents américains.

Il faut dire qu’on croyait pouvoir passer la nuit sur le parking de la plage devant la maison des Kennedy sans être ennuyés… Ils ne manquent pas de culot ces Français !

Enfin, les présidents américains ne s’y sont pas trompés, la presqu’île est de toute beauté : longues plages de sable fin, dunes et vagues assourdissantes de l’Atlantique sur la face est, plages de l’ouest plus protégées, aux eaux moins tumultueuses, refuge de centaines d’oiseaux à l’intérieur dans des espaces plus ou moins marécageux, avec de nombreux petits lacs.

Les animaux du jour sont des phoques par dizaines qui ont investi l’océan et les plus belles plages de Cape Cod, réputées être les plus belles de tous les États-Unis. A 10 mètres de la plage, ils jouent dans les vagues et nous regardent, on se demande au final qui observe qui.

Il paraît que la concentration de phoques à cet endroit attire toujours plus près des côtes son prédateur, le fameux grand requin blanc. Nous n’avons pas vu son aileron au large, peut-être se montrera-t-il aujourd’hui. Car oui, nous resterons sur le secteur, on changera juste de bivouac en espérant que le shérif aura mieux à faire la nuit prochaine…

Deux nouvelles journées à Cape Cod

Quelques images valent parfois mieux que de longs discours. Donc je vais essayer de faire court aujourd’hui.

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Depuis quelques jours, le temps est avec nous même s’il fait un peu frais et le cadre de notre périple est magnifique. Je vous laisse en juger par vous-même.

Entre deux balades, on profite d’un arrêt au Visitor Center pour se procurer le Pass d’accès aux parcs nationaux américains, une carte qui nous permettra de faire de belles économies pour la suite du voyage.

Bref, c’est le pied !!!

Entre la pluie et le beau temps

Depuis que nous avons quitté Cape Cod, magnifique étape, le temps a été très changeant. Nos bivouacs nous permettent chaque jour (bien plus que le camping) de profiter de spectacles naturels observés souvent depuis la cabine de conduite ou depuis nos lits en hauteur qui nous offrent une vue plongeante sur l’extérieur, lorsqu’il pleut, ou bien sûr admirés directement en extérieur.

Profiter de ces instants nous apprend doucement à prendre tout notre temps, vaste programme bien difficile aussi bien pour Nico que pour moi. Voici donc quelques photos prises de nos bivouacs, au lever ou à la fin du jour.

Sur la route vers le sud, nous avons fait étape à Newport, très jolie ville investie par d’immenses manoirs, plus ou moins visibles dans le centre ville et le long d’un sentier côtier fort agréable.

New York, nous voilà !

Désormais, nous approchons «dangereusement» de NYC. L’opération est périlleuse avec un véhicule de notre gabarit, même si les camping-cars américains font 2 fois notre taille. Pour l’instant, nous nous en sortons pas trop mal, avons fait un grand tour par l’ouest pour approcher cette métropole mondiale, et avons trouvé un bivouac en pleine forêt à 25 Km à vol d’oiseau de Manhattan où la nuit a été très calme.

Pour la visite de la ville, après de multiples solutions étudiées, nous avons choisi le camping (qui n’a de camping que le nom car il ressemblerait plutôt à un parking où nous nous trouverons collés-serrés avec 50 autre RV américains). Il nous coûtera, pour 2 nuits, le budget d’un mois de camping ailleurs, mais nous serons à 15 minutes de Manhattan par les transports, alors cela se paye… En aussi peu de temps à New-York, et avec notre petit budget, nous avons choisi délibérément de ne faire aucune visite intérieure, ce sera une simple découverte, déjà pas mal de pouvoir faire ça en camping-car.

Je vous dirai dans 3 jours, si cet aperçu nous a donné envie de revenir un jour pour en voir plus…

Deux journées à New York

Si vous m’aviez dit, il y a un an, que je garerais le camping-car au pied de la forêt de gratte-ciel de Manhattan, jamais je ne vous aurais cru… Et pourtant ce mercredi 18 octobre 2017, nous y sommes !

Après une bonne nuit en pleine forêt du New Jersey, à quelques encablures de New York, nous nous attaquons à l’arrivée sur « Big Apple ». Quand on voit les nœuds d’autoroutes qui l’entourent, je peux vous dire que l’on en menait pas large et que l’on s’attendait au pire (surtout moi). Et finalement, en 30 minutes chrono, nous étions stationnés sur le Liberty State Park, à l’arrière de la Statue de la Liberté et à quelques pas du Lower Manhattan.

Un vrai miracle !

On en profite pour s’en mettre plein les yeux, le temps est superbe et la vue vraiment géniale. Une superbe mise en bouche.

On gare le camion au RV Park juste à côté et on s’attaque à New-York en commençant par le sud de Manhattan.

La tour au pied de laquelle nous sommes garés propose des studios en location à 2200 $ par mois !

Lower Manhattan

Quinze minutes de métro et nous voilà dans le quartier du World Trade Center. Déjà la nouvelle gare donne le tournis par ses dimensions et son luxe apparent. Elle aura quand même coûté 4 milliards de $, quasiment la somme qu’il faudrait pour mettre fin à l’illettrisme dans le monde d’après l’UNESCO – fin de la parenthèse gros râleur.

Les tours qui succèdent aux deux tours jumelles détruites en 2001, rivalisent toutes de grandeur et d’élégance.

Le mémorial 9/11 au pied de ces dernières rappelle sobrement les événements qui ont touché tragiquement les New-yorkais le 11 septembre 2001. Un hommage émouvant à toutes les victimes de ces attentats et un monument qui donne le vertige par l’immensité des deux bassins construits sur l’emplacement exact des deux tours effondrées.

Ensuite direction Wall Street et son non moins célèbre quartier des affaires.

Pas de temps pour le boursicotage pour nous, on file vers la pointe sud et Battery Park pour prendre le ferry de Staten Island. Ce dernier transporte 60000 personnes tous les jours entre les deux rives et permet surtout aux touristes fauchés ou prévoyants de voir la Statue de la Liberté et Manhattan depuis l’Hudson River, car il est gratuit. Une jolie balade sur l’eau sans dépenser un dollar, cela ne se refuse pas.

Nous finissons la journée en déambulant sur Broadway Avenue et ses jolis immeubles pour nous rendre au célèbre pont de Brooklyn, présent dans toutes les séries américaines se passant sur New York. Tout le monde en a plein les pattes, on file au WTC, on rentre en métro, on file à la douche, on s’enfile un plat de pâtes et au lit pour être en forme pour le second round.

Midtown et ses hauts lieux symboliques

Deuxième jour à New York.

En sortant du métro, on tombe immédiatement sur lEmpire State Building, tellement gigantesque que l’on a du mal à l’appréhender lorsque l’on est à ses pieds. Il faut quelques blocs de recul pour se rendre compte de son gigantisme. Quelques rues plus loin, pèlerinage pour moi au mythique Madison Square Garden, antre des New York Knicks et terrain de jeu témoin des plus grands exploits de mon joueur préféré, Michael Jordan, qui a toujours fait dans cette salle des matchs de folie. Ils m’ont coûté quelques courtes nuits dans ma jeunesse…

Un petit passage au NBA Store, histoire d’en remettre une couche, une vue sur le toujours élégant Chrysler Building entr’aperçu au détour d’une rue et on file vers la gare centrale. On ne pouvait pas ne pas y passer, tellement le lieu a été immortalisé pour nous par le film… Madagascar. C’est peut-être pas du grand cinéma avec un grand C mais on l’a vu tellement souvent avec les enfants qu’il nous était impossible de passer à côté sans y jeter un œil. Et comme le disait Melman, la girafe du film, « elle est grande et elle est centrale, c’est bien la grande gare centrale ».

On remonte ensuite sur la cinquième avenue, les Champs Elysées de NY, pour arriver sur Central Park, le poumon vert de la ville.

Le poumon vert de New York, Central park

Nous redescendons ensuite sur Times Square et sa débauche d’écrans géants.

Nous terminons par une petite balade dans Chinatown et son atmosphère toute particulière. Ce n’est quand même pas tout à fait zen, mais c’est moins trépidant que Times Square.

En point final de cette seconde journée, la vue de nuit sur New York illuminé depuis les quais de New Jersey.

Une superbe façon de terminer notre escapade new-yorkaise. Les pieds sont en feu, les jambes un peu raides mais les yeux sont remplis de merveilles et la tête est pleine de souvenirs inoubliables. Une splendide étape qui ne nous aura fait qu’entrevoir les mille et une merveilles de la ville. On aura forcement laissé de côté des must see mais on ne pouvait pas vraiment faire autrement, manque de temps et de finances oblige. Tant pis, on reviendra si l’envie nous en prend.

Si vous consacrez plus de temps et plus d’argent que nous à la visite de New York, certains pass permettent d’économiser sur le tarif total des visites.

Quiz n°2

Comment aurais-je pu passer à NYC, sans vous parler NBA ? Donc pour les amateurs, trouvez quel est le joueur présent sur les murs de 37th Street et sur la façade du NikeTown. Indice : il est Français…

Princeton

Depuis notre arrivée dans le nord-est des États-Unis, nous tentons l’entrée dans les prestigieuses universités américaines, probablement un brin nostalgiques de notre jeunesse estudiantine.

Donc, à Boston, il fallait absolument pénétrer dans les enceintes sacrées de Harvard et du MIT. Recalés dès le métro, ligne en travaux, nous n’avions pu y accéder.

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Qu’à cela ne tienne, c’est mal nous connaître que de nous croire abattus dès le premier échec. Pour le repêchage donc, nous avions traversé toute une partie de Boston (on a quand même évité l’hyper-centre) et de sa banlieue en camping-car pour enfin entrer dans ces hauts lieux. Mais nous nous étions alors retrouvés dans des embouteillages liés à une parade et à une journée très festive dans tout Cambridge, qui avait l’air fort sympathique mais avec l’impossibilité bien sûr, encore une fois, de se ranger dans les cours de stationnement déjà bondées. Ce fut donc la mort dans l’âme qu’il nous avait fallu remballer nos livres et nos cahiers et renoncer à notre diplôme.

Redoublant nos efforts, notre cursus nous a mené à proximité d’une autre prestigieuse université : Princeton. Certes moins renommée que les précédentes mais figurant quand même en bonne place dans la IVY League (TOP 8 des universités américaines).

Et là, nous sommes admis à passer le portail et à nous y promener. Il faut croire qu’ils acceptent tout le monde ici ; il paraît qu’il y a beaucoup d’élèves français ! (compter quand même environ 50000 $ par année de scolarité). Le joli cadre et le calme rendent l’atmosphère propice à l’étude et j’avoue que j’aurais bien envie de reprendre mon cartable pour graduate et obtenir mon bachelor ici.

La Pennsylvanie

Depuis que nous sommes entrés dans cet état, tout est beaucoup plus compliqué pour nous. Des interdictions fréquentes signalées de stationner de nuit, ou des évacuations à la nuit tombée par la police alors qu’aucun panneau ne mentionne cette fichue interdiction, nous obligent à parcourir des kilomètres supplémentaires pour trouver l’endroit idéal pour dormir (l’endroit idéal étant devenu l’endroit suffisamment caché de la route et des habitations, finies les vues dégagées sur la mer).

En fait, il semble que tous les parkings du secteur (et il y en a à tous les coins de rue) soient interdits 30 minutes après le crépuscule . Cela concerne tout le monde, pas que les RV ; une sorte de couvre-feu déguisé en somme, drôle d’idée dans le pays de la liberté

En Pennsylvanie, le réseau routier est aussi de bien moindre qualité. Compte tenu de ces contraintes, nous sommes vite passés par ici sans nous attarder. Nous avons fait une journée de visite à Philadelphie, puis avons transité par le pays Amish avant de faire route vers Washington D.C. où il est prévu que nous restions plusieurs jours.

Philadelphie, ou Philly comme on l’appelle ici.

C’est dans cette ville que fut signée la déclaration d’indépendance en 1776 (d’où le nom de l’équipe NBA, the 76ers), puis la constitution des États-Unis ; une ville symbole donc pour des millions d’Américains.

Mais notre arrivée dans cette métropole a tout de suite cassé l’idée que l’on pouvait se faire d’une ville historique : des quartiers très dégradés forment le paysage autour de l’autoroute que nous empruntons. Il est vrai que depuis notre entrée aux USA, on se demandait où étaient les pauvres, nous n’avions vu que de beaux quartiers, aucun ghettos, pas de mendicité dans les villes. Et bien, on dirait bien que tous les pauvres sont à Philly.

Après la banlieue, l’impression se confirme dans le centre ville où beaucoup de SDF et de junkys occupent les bancs publics et les moindres recoins de la cité, beaucoup de magasins fermés, de vitrines blanchies et des immeubles entiers mal-en-point non loin du quartier des affaires, impression étrange…

Les enfants et moi détestons l’endroit. Nico est moins pessimiste et fait de jolies photos des quelques rues et bâtiments bien entretenus. N’ayant pas fait de prises de vue correctes des banlieues depuis l’autoroute, vous ne verrez donc que le beau côté des choses sur nos images. Point positif de la journée : de délicieux bretzels pur beurre achetés frais sortant du four dans le marché de Philly, un vrai régal. Ça fait du bien.

En terre Amish

La foi des Amish les oblige à refuser tout changement qui leur faciliterait la vie. Ils n’ont pas droit de posséder un véhicule à moteur : leur voiture et les outils de travail dans les champs (ils sont en très grande majorité agriculteurs) sont tirés par des chevaux. Les pédales au vélo sont aussi un problème, ils ont donc souvent une sorte de trottinette à grosses roues. Pas de télé, de radio, de téléphone et donc pas d’internet. Les femmes ne se coupent jamais les cheveux qu’elles coiffent en chignon et couvrent. Les hommes portent la barbe mais pas la moustache. Personne ne doit porter de vêtements avec des boutons, mais là je n’ai pas compris pourquoi…

Ils vivent au contact du reste de la population, et donc au milieu des panneaux publicitaires gigantesques, des magasins d’usine outlet et des chaînes de fastfood. Dans ces conditions, on pourrait croire que leur communauté va disparaître. Pourtant elle a doublé en 20 ans (5 à 8 enfants par famille en moyenne selon les sources, plus de 10 enfants n’étant pas rare), ils sont environ 328000 en Amérique du Nord aujourd’hui.

Quizz du coach n°3

Si je vous dis Philadelphie 76ers et « l’échassier », saurez-vous me dire qui est cette légende NBA des années 60-70 ?

Washington D.C.

Ville administrative par excellence, elle n’attire pas le touriste pour sa vie nocturne ou le shopping mais elle offre d’autres atouts et notamment la gratuité de nombreux musées plutôt bien côtés, ce qui nous a incité à y séjourner plusieurs jours.

Jour 1 : bâtiments administratifs et musées

Cette première journée nous mène au pied du Capitole et de la Bibliothèque du Congrès. Nous laissons tomber la visite intérieure du Capitole, pour laquelle il nous aurait fallu abandonner tout le contenu de nos sacs à dos mais faisons avec plaisir, la visite de la Bibliothèque. Cet édifice propose un très bel intérieur avec, en outre, des expositions très intéressantes réalisées avec des documents sortis de sa collection, qui nous donnent mille occasions de faire des cours d’histoire et de géographie aux enfants : la visite a pris une bonne heure et demi au lieu de 5 minutes !

Le Capitole

La bibliothèque du Congrès

L’après-midi est consacrée à la visite du National Air and Space Museum, un des musées les plus visités au monde, et ce n’est pas seulement pour sa gratuité. Il propose une collection impressionnante pour illustrer le développement de l’aviation et de la conquête spatiale.

Jour 2 : Musée, Maison blanche et tournée des mémoriaux

Nous commençons la journée par le National Museum of Natural History (musée aussi réputé que celui de la veille) qui propose plusieurs sections : une sur les mammifères, une sur les origines de l’homme, une sur les minéraux et une sur les squelettes, et notamment ceux de dinosaures…

La deuxième partie de la journée est occupée par une longue marche dans la ville pour voir la maison blanche bien entendu, mais aussi un bon nombre de bâtiments et d’œuvres d’art construits ici en mémoire d’hommes ou d’événements qui ont marqué l’histoire des USA.

La maison blanche en costume d’Halloween

Les mémoriaux

Jour 3 : zoo de Washington

Le dernier jour est réservé au zoo de Washington. Nous l’avions promis aux enfants, et nous préférons quand même voir des animaux en vie que les animaux empaillés conservés au musée, même si c’était bien fait.

Les fauves, toujours aussi fascinants 

Nous découvrons les espèces que nous pourrons voir en Floride, vivement … 

(Tous) petits et grands singes 

Les pandas géants, exceptionnels !

Au bout de ces 3 jours, il reste encore énormément de musées qui paraissent fort intéressants à voir. Mais il faut bien avouer que notre camping, plutôt bruyant, et un peu trop éloigné du centre de Washington ne nous incite pas à rester (il est situé à 3 Km du métro que nous parcourons à pied aller et retour tous les jours dont une bonne partie au bord d’une grande route), et d’autant plus qu’il pleut désormais.

Avec Washington, nous avons terminé ce premier mois aux États-Unis et le circuit des grandes villes. Nous nous dirigeons désormais vers des parcs nationaux dans les Appalaches.

Lisez la suite du voyage au Sud-Est des États-Unis dans ce carnet de voyage ou revenez au journal de bord complet.

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